LA RÉCOLTE : DE QUOI DÉPEND SA QUALITÉ ?
Le premier critère de qualité d’un bon champagne, c’est la maturité du raisin pour un bon millésime : il faut que l’acidité se tienne, et ce fut le cas cette année.
Précisons que nous ne faisons qu’une seule fermentation au lieu de deux depuis 2008 : En effet, le climat s’est réchauffé : il y a de ce fait moins d’acidité dans les raisins donc dans le vin. Et en procédant à une seule fermentation, on conserve mieux l’acidité naturelle du raisin.

Cette année, la cueillette traditionnelle s’est réalisée à une période classique pour une vendange en Champagne, c’est à dire à la mi septembre. : Le rendement demandé par l’appellation étant modéré, la récolte fut très qualitative. Comme prévu, la grande période d’ensoleillement joua également sur la teneur en sucre.
La qualité sanitaire des vignes fut exceptionnelle cette année. En effet le peu d’humidité rencontrée du printemps à la fin de l’été avec des journées chaudes et des nuits fraîches fut un facteur majeur.
Pour résumer, les facteurs pour faire un millésime de qualité sont :
- une bonne maturité
- un bon ensoleillement pour un taux de sucre optimal (10.5°)
- une bonne qualité sanitaire (pas de mildiou, oidium, etc)
- un rendement correct
Dans tous les cas, la nature décide. Et en moyenne, on peut réaliser un excellent millésime 2 année par décennie (Derniers cas : 2012, 2008).
ANECDOTE DE VENDANGES
Des photos d’une tradition qui s’exerçait dans notre maison il y a encore quelques années : à la fin des vendanges, les femmes ramassaient les derniers raisins et faisaient couler le dernier marc au pressoir ! Evidemment, cela tournait souvent en bain aux raisins … 😉