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Label environnemental

> PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT <
Nous sommes fiers de communiquer que l’exploitation est certifiée “Haute Valeur Environnementale” de niveau 3 ! (le niveau d’exigence le plus haut) Ce label valorise des pratiques de viticulture mises en place depuis déjà des années. Notre action concrète la plus récente ? La plantation d’une petite haie plantée en mix avec les pieds de vigne du premier rang lieudit “Les Tarons”, côté ruisseau, et ce pour assurer la continuité écologique.

Haie plantée fin 2020, en alternant un arbuste avec un pied de vigne sur le dernier rang de la parcelle.

En savoir plus sur la démarche => http://ow.ly/M7Yq50CdE9a
La certification => https://tinyurl.com/y33g4tgh

A quoi ça sert de replanter des arbustes sauvage locaux ?  
Déjà parce que les haies sauvages faisaient partie du paysage rural avant que beaucoup soient sacrifiées au profit des plantations de vigne. Or, la haie est un habitat écologique à préserver ou à recréer : Elle sert d’abris, mais aussi de garde-manger à la biodiversité locale, que nous nous devons de préserver au milieu de cette culture intensive que représente le vignoble.

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Saint de Glace & viticulture

Les saints de glace sont une période climatologique située, selon les observations populaires européennes du Haut Moyen Âge, autour des dates des fêtes de saints catholiques : Saint Mamert, Saint Pancrace et Saint Servais, traditionnellement célébrées les 11, 12 et 13 mai de chaque année. À cette époque, les gens constatèrent que cette baisse des températures intervenait toujours à la même période, pouvant aller jusqu’au gel. Les gens très croyants à l’époque invoquaient alors les Saints pour protéger les cultures.

Les scientifiques ont évidemment une autre interprétation et considèrent, grâce à des observations astronomiques, que la Terre arrive, à cette période de l’année, dans un espace où les poussières stellaires seraient plus importantes et la poussière ferait très légèrement obstacle aux rayonnements solaires. La Terre traverserait à nouveau un nuage de poussière six mois plus tard, le 11 novembre, avec l’effet inverse. Une diffusion du rayonnement solaire sur la Terre en plus du rayonnement direct qui amènerait « l’été Indien » (début octobre ou novembre).

Dictons :

Le 11 mai : « Attention, le premier saint de glace, souvent tu en gardes la trace« ,

Le 12 mai : « Saint Pancrace souvent apporte la glace« ,

Le 13 mai : « Avant saint Servais point d’été, après saint Servais plus de gelée« 

Cette croyance nous est également utile à nous les vignerons : cette deuxième quinzaine de mai où se situent les dernières nuits froides de la fin d’hiver reste un repère pour nous rappeler quand la période de gel se termine. En effet, la vigne étant actuellement dans sa phase de croissance végétative, une gelée viendrait compromettre tout ou partie de la future récolte.

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Effets du gel sur la vigne, 2017.

Cette nuit il y a eu du vent donc pas de gelée, +2 ° dans notre vigne des « Tarons » qui est une vigne en basse altitude (plus de risques). Donc ça devrait aller cette année !

Bon saints de glace à tous, bon jardinage !

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Au printemps, on nourrit la vigne !

Puisque les ventes de Champagne sont reportées pour le moment, le temps du confinement, nous portons l’essentiel de notre attention sur la viticulture depuis une dizaine de jours.

En cette fin de semaine, ce fut le moment d’épandre l’engrais organique, avant que la vigne commence à pousser. En effet, vu que nous lui demandons un certain rendement (environ 10.000 kg de raisons par hectare), elle est comme nous, elle a besoin de se nourrir : pas de nourriture, pas de raisins !

DE LA CHIMIE
L’engrais que nous épandons au tracteur (voir vidéo ci-dessous) se modifie peu à peu au cours de la saison sous l’action de bactéries qui transforment l’ammoniac (NH3) en nitrite (NO2–), puis en nitrates (NO3–), au cours du processus de nitrification. Ainsi la vigne est nourrie lentement.

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ET AVANT ?
Nous n’épandons cet engrais qu’une fois par an et nous avons toujours épandu de l’engrais organique, même du temps de notre grand père où les vignes étaient enrichies par le fumier des vaches et des chevaux : Cet engrais très concentré était utilisé avec parcimonie à l’époque car s’ il y en avait trop cela favorisait la pourriture grise sur les raisins.

ENVIRONNEMENT
Le fait de broyer les sarments de vigne nous permet d’économiser environ 10 à 15 unité d’azote par hectare, par contre comme nous avons désormais des sols enherbé dans nos vignes, l’herbe consomme une partie de l’engrais destiné à la vigne. On a rien sans rien mais l’art du vigneron est aussi de cultiver la terre dans le respect des sols.

 

Bon courage à tous dans cette période de trouble !
Le Champagne MARC

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Vendanges 2019

LA RÉCOLTE : DE QUOI DÉPEND SA QUALITÉ ?

Le premier critère de qualité d’un bon champagne, c’est la maturité du raisin pour un bon millésime : il faut que l’acidité se tienne, et ce fut le cas cette année.

Précisons que nous ne faisons qu’une seule fermentation au lieu de deux depuis 2008 : En effet, le climat s’est réchauffé : il y a de ce fait moins d’acidité dans les raisins donc dans le vin. Et en procédant à une seule fermentation, on conserve mieux l’acidité naturelle du raisin.

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Une photo de Patrice dans les chardonnays

Cette année, la cueillette traditionnelle s’est réalisée à une période classique pour une vendange en Champagne, c’est à dire à la mi septembre. : Le rendement demandé par l’appellation étant modéré, la récolte fut très qualitative. Comme prévu, la grande période d’ensoleillement joua également sur la teneur en sucre.

La qualité sanitaire des vignes fut exceptionnelle cette année. En effet le peu d’humidité rencontrée du printemps à la fin de l’été avec des journées chaudes et des nuits fraîches fut un facteur majeur.

Pour résumer, les facteurs pour faire un millésime de qualité sont :

  • une bonne maturité
  • un bon ensoleillement pour un taux de sucre optimal (10.5°)
  • une bonne qualité sanitaire (pas de mildiou, oidium, etc)
  • un rendement correct

Dans tous les cas, la nature décide. Et en moyenne, on peut réaliser un excellent millésime 2 année par décennie (Derniers cas : 2012, 2008).

ANECDOTE DE VENDANGES

Des photos d’une tradition qui s’exerçait dans notre maison il y a encore quelques années : à la fin des vendanges, les femmes ramassaient les derniers raisins et faisaient couler le dernier marc au pressoir ! Evidemment, cela tournait souvent en bain aux raisins … 😉

PHOTOS & VIDEOS DE CES VENDANGES 2019

Idées culinaires, vigne, Vin

Expériences sensorielles vigneronnes

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Le Champagne MARC vous propose une excursion plongée dans le patrimoine champenois autour de 3 ateliers gustatifs & sensoriels :

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Visite du vignoble en 4 x 4 + dégustation d’un foie-gras avec notre Cuvée grand cru
Perla Nera

Découverte d’une ancienne cave et d’un pressoir de 1889 + dégustation de fromages accordés à notre Blanc de Blancs

Retour sur l’exploitation pour une visite de cave, où vous testerez le dégorgement à la volée
Accord chocolats & Champagne Rosé.

79€/personne la demi-journée / Sur réservation uniquement
Réduction de 15 euros par caisse de 6 bouteilles achetées
A 10 km d’Epernay, 20 km de Reims, 130 km de Paris.

=> Réservez votre expérience en ligne !

Champagne MARC, 1 Rue du Creux Chemin, 51480 Fleury-la-Rivière
07 71 28 08 88 – 03 26 58 46 88
www.champagne-marc.fr / contact@champagne-marc.fr

 

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Cueillette 2018

Depuis le 27 Août, on entend résonner les coups de sécateurs dans nos vignes ! 2018 rime avec qualité et joli volume ! Sur ces quelques clichés, vous pourrez voir notre équipe de vendangeurs en action, par la cueillette et le débardage. Vous pourrez également entrevoir Grégory & Patrice, organisant le tout. Rendez-vous la semaine prochaine pour des clichés au pressoir !

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L’ébourgeonnage en Champagne

PRINCIPE
Pied de vigne copieComme tous les fruitiers, la vigne est dotée de rameaux à fruits (appelés sarments) et de rameaux qui ne donneront rien (charpente). L’ébourgeonnage consiste à sélectionner et enlever les bourgeons qui freineraient le bon rendement de la vigne. En effet, à quoi sert-il de conserver de futurs brins dépourvus de fruits, gourmands en eau, en substances nutritives et en énergie ? Si dés le départ ils sont supprimés, le développement des brins à fruits est favorisé et le rendement de la vigne est meilleur. Cela permet également d’aérer les raisins : c’est une opération prophylactique qui permet de préserver la santé de la vigne plus facilement … et de récolter de plus beaux raisins !

TECHNIQUE
Cette opération a lieu au printemps, en mai, et fait appel à l’œil expérimenté du vigneron :

  • il enlève tous les bourgeons poussant sur les vieilles charpentes;
  • il garde sur le pied uniquement 1 à 2 bourgeons pour faciliter la taille de l’année d’après;
  • il enlève les les « doublons » des brins fructifères (brins poussant en double).

 

Cette année, avec les coups de chaleur printaniers

 

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La brouette a feu, « compagne d’hiver du vigneron & pratique controversée.

Depuis les années 60, on utilise la « brouette à feu », dans laquelle est entretenue une flamme permettant de brûler sur place les sarments fraîchement coupés. Cet outil d’une simplicité désarmante a été conçu en 1964 par M. Michel Jeanneteau, constructeur en matériel viticole à Saint-Martin-d’Ablois.

Sa structure en fer a la forme d’une brouette ayant pour roue une jante de bicyclette et supporte un fût métallique de 100 à 200 litres, souvent un vieux fût à essence, disposé à l’horizontale, ouverte, avec les bords écartés à la verticale. La partie basse est percée de trous assurant le tirage du foyer et, et après utilisation, l’évacuation des cendres.

On allumait un feu dans la brouette et on y jettait les sarments au fur et à mesure qu’on les coupait, la déplaçant avec nous tous les deux ou trois ceps pour l’avoir toujours à proximité. On n’avait donc plus à procéder au ramassage des sarments et si nous éprouvions parfois quelque gêne à cause de la fumée, ou quelque peine à bouger la brouette par temps humide sur un terrain en forte pente, nous bénéficions en échange d’un chauffage appréciable, surtout en plein hiver lorsqu’il gèle en journée. Sur notre exploitation, mon père avait, dans les années 60, un « traineau » en métal pour évacuer les sarments :  Etant enfant, c’est moi qui aidait mon père en allant déposer les sarments en  tas, en dehors de la vigne. Nous les brûlions ensuite.

Depuis quelques années, le brûlage des sarments fait l’objet d’une interdiction, avec une tolérance les jours de faible pollution atmosphérique. La raison de cette interdiction porte également sur la déperdition de la matière organique brûlée, alors que celle-ci pourrait profiter au sol et à la vigne en étant broyée. Les sarments broyés au contact du sol forment une sorte d’humus. D’où le recours à moins d’engrais. Depuis mon installation sur l’exploitation, en 1975, nous broyons les sarments grâce à un broyeur attelé au tracteur (voir photo).

Patrice MARC

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Le palissage en Champagne